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Lhomme est-il le fruit de lévolution ou a-t-il été créé par Dieu Aleteia

Lhomme est-il le fruit de lévolution ou a-t-il été créé par Dieu ? Aleteia

Directeur de recherche émérite, auteur de deux livres de physique mathématique et d’une cinquantaine de publications scientifiques internationales, président de l’Association des Scientifiques chrétiens, président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques des Hauts-de-Seine. Né en 1934, Michel Rouche est professeur émérite d’histoire médiévale à la Sorbonne, spécialiste du Haut Moyen Âge et de l’Antiquité. Il a également animé l’Institut de la Famille, qui relève de l’École Cathédrale du diocèse de Paris.

Que retenir du pontificat du bienheureux Paul VI ?

Il a créé les êtres et les a laissés se développer selon les lois internes qu’Il a données à chacun, pour qu’ils se développent et pour qu’ils parviennent à leur plénitude. Il a donné l’autonomie aux êtres de l’univers en même temps qu’il les a assurés de sa présence permanente, donnant existence à chaque réalité. Et ainsi la création est allée de l’avant pendant des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires jusqu’à devenir celle que nous connaissons aujourd’hui, précisément parce que Dieu n’est pas un démiurge ou un magicien, mais le Créateur qui donne l’existence à toutes les créatures. Le début du monde n’est pas l’œuvre du chaos qui doit son origine à un autre, mais dérive directement d’un Principe suprême qui crée par amour.

Notre existence a-t-elle un sens ?

Toute cette dialectique sur « l’humanité des animaux » ou « l’animalité des humains » se développe au fur et à mesure que Dieu disparaît des pensées. Dans la Religion chrétienne tout se tient car la Vérité ne peut se contredire de-ci de-là, alors que les philosophies et les fausses religions foisonnent de contradictions, d’incohérences, de zones d’ombre et passent leur temps dialectique à se contredire les unes les autres. C’est pourquoi si l’on casse une seule des expressions chrétienne de la Vérité, on détruit tout de proche en proche. En affirmant l’animalité de l’homme, les scientistes athées ont utilisé leur influence sur les masses humaines sans connaissance pour détruire toute la Révélation. Pourtant, saint Paul parle déjà de « l’homme animal » en opposition à l’homme spirituel car à cette époque le culte des effigies animales était battu en brèche par la spiritualité chrétienne et le fait que l’être humain était doté d’un corps associé à une âme était le paradigme universel de l’Occident. Ce paradigme fait parti des causes qui on fait se répandre la religion chrétienne car les humains étaient las et désespérés d’être traités tels des animaux et adhérèrent à cette bonne nouvelle du Christ (pour parler des esclaves sur lesquels reposaient l’économie de l’Empire, les romains disaient « cheptel humain »).

Le pape rappelle que l’esprit humain  peut et doit rechercher les vérités et les essences immuables (cf. philosophie thomiste). “Le sang des martyrs était semence de chrétiens” si aujourd’hui l’on persécute encore nos frères chrétiens en Orient, qu’y a-t-il de pire entre le fait de martyriser les chrétiens d’un côté, et de les endormir de l’autre? Heureusement que nous chrétiens, sommes certains que le maitre de notre histoire saura déjouer toutes ces embûches. A cela s’ajoute un faux historicisme qui, ne s’attachant qu’aux événements de la vie humaine, renverse les fondements de toute vérité et de toute loi absolue dans le domaine de la philosophie et plus encore dans celui des dogmes chrétiens.

Que ceux qui le peuvent lisent l’histoire antique qui a précédé de peu et suivi de peu l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ (qui n’est pas arrivé là et à cette époque comme « un cheveu sur la soupe ». Dire le contraire c’est nier sa divinité, sa centralisé dans le dessein divin). Qui peut nier que nous ayons un corps soumis aux mêmes lois biologiques que les animaux ? Mais, de là à vouloir ignorer le reste – conscience et capacité conceptuelle – il y a le fossé de l’athéisme luciférien à franchir. Même en plaquant des « simili mots » humains (culture, langage, morale sociale, empathie, créativité et même intelligence, organisation sociale, …) sur les comportements animaux on ne peut y trouver une once de la vraie suprématie humaine « créée à l’image de Dieu ».

C’est un thème riche en épisodes phares, dont il faut à la fLeois saisir la singularité, et apprécier la continuité, pour comprendre l’Église avant toute prise de position. Les contenus sont très abondants sur les héritages de Paul VI et de Jean-Paul II, récemment déclarés bienheureux et saint, ou encore de Pie XII. Signalons l’existence de vidéos d’archive, qui mettent à la disposition de tous des matériaux historiques et émouvants. Le ‘postulat moniste et panthéiste’ évacue l’idée même de l’existence d’un Créateur.

L’humain, pour se réduire à un animal doit nier, par la voix de ses faux docteurs, toute trace de son essence non animale ! L’autre problème vient du sentiment d’infériorité intellectuelle et la quasi-nulle culture scientifique des prélats qui préfèrent se taire, quand ils « n’hurlent pas avec les loups », afin de faire l’intellectuel réaliste face à certaines ouailles gagnées aux idées du siècle, et de les garder dans les statistiques. Descartes et ses contemporains jusqu’à Kant, ont commencé à épurer le discours philosophique de tout ce qui n’était pas objectif, c’est à dire objet naturel, sensible, simplement nommable, puis Darwin a été le premier à pénétrer par la brèche sapée par ses prédécesseurs scientistes. Cette régression philosophico-scientiste de la pensée a produit tous les drames humains accomplis à une échelle jamais atteinte avant et qui mènent l’humanité à n’être effectivement qu’un cheptel. Enfin un exposé clair et intelligent qui réconcilie la “théorie de l’évolution” avec la foi. Les découvertes dans les différents domaines scientifiques comme la physique, la chimie, les mathématiques et la biologie ne sont en fait que la mise en évidence des lois qui régissent le cosmos.

Dieu est ici un « grand architecte de l’Univers » qui a tellement « réglé les constantes de l’univers » que l’évolution a – immanquablement car Dieu ne peut jouer aux cartes – donné Adam et Eve. En effet, les scientifiques montrent que, si l’on fait varier très faiblement ces constantes, la biochimie et les systèmes planétaires et solaires ne sont plus ce qu’ils sont et, pire, la complexion des êtres magnifiquement adéquate à une vie individuelle « viable » dans à un système écologique « viable », s’effondre. Les philosophies deviennent “aberrantes” lorsqu’elles s’attachent aux événements fluctuants pour tout relativiser toute vérité morale ou spirituelle, sous prétexte qu’en matière scientifique on parle “d’évolution”.

Et il réussit, en convoquant ainsi la Science, à effectivement “réenchanter” le Monde , qui en a bien besoin, pris comme il est dans le filet de la dialectique matérialiste. Docteur en neurosciences et professeur honoraire de l’Université Paris-Descartes, spécialiste des rapports entre science et foi, il participe à l’enseignement au studium de l’abbaye Notre-Dame de Sept-Fons (Allier). Catéchète pendant plus de dix ans auprès des élèves des classes préparatoires du lycée Stanislas (Paris). Les étapes successives de la conquête de la planète par les végétaux et les animaux s’inscrivent dans une perspective en quelque sorte logique. Elles tendent vers un constant perfectionnement et de longues séquences d’adaptation particulières. Aucun événement dû au seul hasard ne peut expliquer ce phénomène perceptible à travers toute l’évolution du vivant.

Il doit en être de même pour la théorie de l’évolution qui loin de s’opposer à la foi est une preuve s’il en fallait encore de l’infinie intelligence divine et de sa complexité. La Bible n’est en aucun cas un livre de science mais l’histoire de la relation de l’humanité avec son créateur. A travers les science Dieu laisse à l’homme le soin de découvrir petit à petit les lois qu’il a lui-même “imaginer” pour réaliser la création ou plutôt sa création; homme compris! “C’est en Dieu en effet que nous avons la vie, le mouvement et l’être” (cf. Ac 17, 28). Quand nous lisons dans la Genèse, le récit de la création nous risquons d’imaginer que Dieu a été un magicien, avec une baguette magique en mesure de faire toutes les choses.

  • Il a donné l’autonomie aux êtres de l’univers en même temps qu’il les a assurés de sa présence permanente, donnant existence à chaque réalité.
  • Les théories de l’évolution qui, en fonction des philosophies qui les inspirent, considèrent l’esprit comme émergeant des forces de la matière vivante ou comme un simple épiphénomène de cette matière, sont incompatibles avec la vérité de l’homme.
  • Cette régression philosophico-scientiste de la pensée a produit tous les drames humains accomplis à une échelle jamais atteinte avant et qui mènent l’humanité à n’être effectivement qu’un cheptel.
  • Jean Dorst, zoologue, membre de l’Académie des sciences française, ancien directeur du Muséum national d’histoire naturelle, décédé en août 2001, partageait l’idée selon laquelle le néodarwinisme ne peut expliquer les grandes transitions qui ont eu au cours de l’évolution.
  • Dans la Religion chrétienne tout se tient car la Vérité ne peut se contredire de-ci de-là, alors que les philosophies et les fausses religions foisonnent de contradictions, d’incohérences, de zones d’ombre et passent leur temps dialectique à se contredire les unes les autres.

Le Big-Bang, que l’on place aujourd’hui à l’origine du monde, ne contredit pas l’intervention créatrice divine mais l’exige. L’évolution de la nature ne s’oppose pas à la notion de Création, car l’évolution présuppose la création d’êtres qui évoluent. En ce qui concerne l’homme, en revanche, il y a un changement et une nouveauté. Quand, au sixième jour du récit de la Genèse, a lieu la création de l’homme, Dieu donne à l’être humain une autre autonomie, une autonomie différente de celle de la nature, qui est la liberté. Et il dit à l’homme de donner un nom à toutes les choses et d’aller de l’avant dans le cours de l’histoire. Il le rend responsable de la création, également pour qu’il domine la création, pour qu’il la développe et ainsi jusqu’à la fin des temps.

28 C’est en elle en effet que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Pleinement consciente de la dignité intrinsèque des femmes, qu’elle reconnaît comme égales des hommes aux yeux de Dieu, l’Église leur a apporté une protection que la société n’était pas toujours en mesure de leur fournir, et elle s’est appuyée sur elles pour diffuser la foi, dès les origines du christianisme. Philosophe des sciences et essayiste, Jean Staune, né naturalsecurityalliance.org en 1963, est diplômé en paléontologie, mathématiques, gestion, sciences politiques et économiques. Ancien collaborateur scientifique de l’Ecole Polytechnique de Lausanne, aujourd’hui chargé de cours à HEC, il est également secrétaire général de l’Université Interdisciplinaire de Paris. Encore une fois, Jean STAUNE nous donne la preuve de son très remarquable talent à synthétiser les résultats scientifiques les plus importants et les confronter aux grandes interrogations spirituelles de notre temps.

Plus que de la théorie de l’évolution, il convient de parler des théories de l’évolution. Elles sont d’ailleurs incapables de fonder la dignité de la personne. “Les philosophies qui considèrent l’esprit comme émergeant des forces de la matière” font en général mention des particules quantiques, sans voir qu’il y a “une décohérence”, de sorte que les propriétés de l’infiniment petit ne se retrouvent pas à l’échelle humaine. En outre, les expériences de Libet montrent qu’un esprit humain est capable d’interrompre une décision pourtant “programmée” par la montée du potentiel électrique des neurones concernés.

Dieu permet à l’homme de découvrir progressivement les lois dont il est lui même l’instigateur. L’évolution est un fait scientifique comme le code génétique, comme les lois physiques, chimiques et mathématiques qui régissent l’univers que l’homme peut alors utiliser pour améliorer sa vie et participer à la création divine. Nier l’évolution est une insulte à l’intelligence et donc à Dieu lui-même puisqu’il est l’intelligence suprême. Toutes ces découvertes sont en fait des cadeaux de Dieu à l’humanité afin qu’elle les utilise pour faire le bien. Il ne vient à l’idée de personne de remettre en cause les lois de la physique et des mathématiques qui ne sont pourtant pas exposées dans la bible et qui sont à l’origine de tous les progrès de ces derniers siècles.

C’est en tant que tel que le pape le dénonce.Comme l’indique le titre de l’encyclique, le pape ne discute pas tant de la science que des erreurs d’opinion, c’est-à-dire des erreurs de méthode et de philosophie. Le pontificat de Paul VI, débuté au milieu du concile Vatican II, est marqué par le souci de renouveler la présence de l’Église dans le monde moderne. « Premier homme moderne devenu pape », le bienheureux Paul VI a façonné l’Église contemporaine. Beaucoup de ses initiatives visionnaires ont été approfondies et pérennisées par ses successeurs. A cause des réserves que j’ai formulées contre l’évolutionnisme, on m’a accusé d’être un “créationniste”.

Quiconque observe attentivement ceux qui sont hors du bercail du Christ découvre sans peine les principales voies sur lesquelles se sont engagés un grand nombre de savants. En effet, c’est bien eux qui prétendent que le système dit de l’évolution s’applique à l’origine de toutes les choses; or, les preuves de ce système ne sont pas irréfutables même dans le champ limité des sciences naturelles. Ils l’admettent pourtant sans prudence aucune, sans discernement et on les entend qui professent, avec complaisance et non sans audace, le postulat moniste et panthéiste d’un unique tout fatalement soumis à l’évolution continue. Or, très précisément, c’est de ce postulat que se servent les partisans du communisme pour faire triompher et propager leur matérialisme dialectique dans le but d’arracher des âmes toute idée de Dieu.

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